Village du Monde

Pour cette 44ème édition, Paléo nous emmène au Québec!

The Winston Band, de l’énergie au village du monde

Je dois avouer que si j’ai été voir “The Winston Band” c’était avant tout pour éviter la pluie. Ce fut probablement l’une des meilleures initiatives de cette journée. Le groupe commence son spectacle en tenue rouge pétante et dans un quatuor d’accordéon. Est-ce que l’accordéon est un instrument qui déchire? C’est un grand oui! Ensuite, le groupe se lance dans des musiques plus folles les unes que les autres et sont, en plus, très entraînantes. Ils entrecoupent leurs chansons d’histoires et d’anecdotes venues du Québec. Je pense que ma poutine n’aurait pas eu le même goût sans eux. Le groupe est toujours là dimanche. Une occasion en or de les revoir! Une ambiance de folie au village du monde que la pluie n’aura pas réussi à... lire plus

“The Real Mckenzies” pour clore la programmation du village du monde

« Comme le scotch single malt, l’équipe de The Real McKenzies se bonifie avec le temps. »   Sur la scène du dôme pour le dernier concert dans le village du monde de cette 41e édition de Paléo, ce sont « The Real Mckenzies » qui ont clos les festivités, et quelles festivités ! Selon Daniel Rosselat, le village du monde a attiré les foules cette année, avec son thème celtique qui collait particulièrement bien à l’ambiance générale de Paléo. Avec ses spectacles de théâtre amateur relatant des légendes celtes, sa diversité culinaire et ses bassins d’eau dont la propreté se dégradait à la vitesse dont un véritable irlandais peut descendre une guinness, le village du monde a définitivement séduit, et on est presque déçu qu’il ne soit pas permanent. La rumeur court que la tour vagabonde pourrait revenir l’année prochaine, ou que le voyager’s pub pourrait devenir permanent, mais nous savons tous que les rumeurs sont peu fiables quand il s’agit Paléo, et qu’il vaut toujours mieux attendre les annonces officielles.   Mais revenons-en à notre groupe de gais lurons tatoués. Au vu de leur nom, devrions-nous nous attendre à des real écossais pour ce dernier concert ? Pas vraiment, à entendre leur accent. Les Real Mckenzies sont en fait un groupe canadien, dont la musique varie entre joyeuses beuveries, influences punk, hard-folk et rock à laquelle ils ajoutent (quand même) des sonorités traditionnelles celtiques grâce à leur cornemuseur (oui oui, on dit comme ça), de son doux nom Aspy. Pour ce qui est des autres instruments, on retrouve les grands classiques du punk avec des guitares électriques à la distorsion poussée à bloc, un chanteur qui roule... lire plus

Le Steak and Sun

Le Village du Monde propose d’innombrables stands de nourriture et autres. Comme vous le savez sûrement, le thème de cette année est le monde celtique. Beaucoup de stands de nourriture proposent de ce fait du poisson grillé.  Ce n’est pas le cas du Steak & Sun. À première vue, le restaurateur propose des burgers classiques. Mais ses burgers sont variés, et prestigieux ! Il suffit de voir la file, remplie de festivaliers qui n’attendent que de déguster un Dubliner propre et en ordre. Le stand propose huit burgers, tous à un prix différent, et il y en a pour tous les goûts. L’engouement autour de ce stand peut paraître intrigant, mais les gens qui le tiennent offrent un accueil si chaleureux, dans une odeur attirante de bœuf mêlée à celle du pain et des légumes, que nos papilles ne peuvent que se diriger vers ce stand pour tenter de se frayer un chemin vers le burger divin du Steak & Sun. Une très bonne ambiance où l’attente ne se fait pas sentir, où les jeunes passent devant tout le monde sans que personne ne se plaigne. Un endroit où se nourrir pour différents prix mais une seul qualité (et elle est bonne) de... lire plus

The Celtic Social Club

Mais quelle ambiance dans ce village retranché d’irréductibles celtes! On peut facilement passer à côté et pourtant ce serait d’une tristesse infinie que de ne pas faire un tour dans cette petite ville dans la ville, le fameux village du monde CELTE. On l’a déjà mentionné, là-bas la nourriture vous transportera dans les pires fish and ships de Londres ou sur une boulangerie du port de Galway mais le deuxième (et vrai) clou du spectacle (la première restant l’incroyable tour vagabonde qui nous envoie une chaleur de PUB, façon Honeydukes de Harry Potter), il s’agit bien de l’atmosphère conviviale qu’il y règne! Et ceci en grande partie grâce aux généreux “Celtic Social Club” qui ont donné de leur personne et ont mouillé la chemise (qu’ils avaient pourtant au sec, à l’abri du Dôme) pour ravir les petits et les grands, les initiés et les touristes. Qui a dit que la musique celte était ringarde? Certainement pas ceux qui dansaient les pieds dans l’eau ce vendredi soir sur la cadence entraînante du groupe. On connaissait le « Buena Vista Social Club », il faudra maintenant faire avec cette énergie entre tradition et rock. Ses sept membres nous viennent principalement de Bretagne et ils ont su nous montrer que même sous la pluie, on peut amener un rayon de soleil. Ils n’ont pas peur de réinventer et de populariser les classiques et vous surprendront forcément par leur style et leur fraîcheur. Mais bonne nouvelle si vous les avez raté, ils ont déjà fait Paléo, les Vieilles Charrues et n’ont pas l’ambition d’arrêter leur carrière festivalière de sitôt. Au milieu du paysage très pop de Paléo,... lire plus

DENEZ fait voyager le village du monde

Denez, chanteur et compositeur breton revient à Paléo 18 ans après sa dernière visite. Ses compositions métissées entièrement acoustiques voyagent des thèmes celtiques aux tsiganes, en passant par des influences grecques, slaves et yiddish. Retour sur son parcours et sur sa performance.   Denez Prigent grandit en Bretagne où il est profondément marqué par la beauté des paysages de l’île de Batz à l’horizon, qui l’inspireront dans un élan artistique et par une découverte : le breton. Il est émerveillé par les sonorités de cette langue qu’il étudiera longuement. Lorsqu’il accepte le défi osé de chanter à cappella en breton des chants traditionnels en 1992, il crée un véritable phénomène qui lui ouvrira les portes du succès. C’est à ce moment-là qu’il décide d’incorporer des sons électroniques à sa musique traditionnelle dans un second album, qui enthousiasmera le public ainsi que la presse, et qui lui permettra de venir pour la première fois au Paléo Festival en 1998. Rappelons d’ailleurs que cette 23e édition accueillait également des artistes encore présents cette année, comme Louise Attaque et Jean-Louis Aubert. Suite à son troisième album, Denez s’essaie aussi à la musique de films, en collaboration avec des réalisateurs tels que Ridley Scott pour la bande originale du film « Black Hawk Down », Jacques Malaterre dans le documentaire « L’Odyssée de l’espèce » et Olivier Dahan pour la B.O. du film « Les Seigneurs ». Suite à la sortie de son quatrième album en 2003, Denez fera une longue pause consacrée à l’écriture, les voyages et l’expérimentation musicale pendant plusieurs années. C’est en 2015 qu’il reviendra sur le devant de la scène avec son dernier album « An Enchanting Garden », dans... lire plus

Le Village du monde – mercredi

Comme vous le savez, cette année au Paléo le thème du Village du Monde est « Les Pays Celtiques ». Pour l’occasion, les stands de nourriture proposent des plats traditionnels tels que fish’n’chips, galettes bretonnes, différentes spécialités de poisson et de fromage et même le fameux Haggis, la panse de brebis farcie. Niveau boissons, de l’hydromel est proposé mais c’est la bière qui est à l’honneur avec bien sûr la Guinness et aussi d’autres marques celtiques telles que Kilkenny, Irish Pale Ale ou encore la bière au miel de Barbãr. Côté infrastructure, on note l’érection de la Tour Vagabonde, imposante construction de trois étages abritant la scène (toute petite) de l’Escale ainsi que le Mac Palmer’s Pub. Ouverte en son centre, les deux étages supérieurs en sont presque réduits à ne servir que de balustrade pour pouvoir contempler avec un angle nouveau le rez, son pub et sa scène, créant une atmosphère qui respire l’authenticité et la convivialité. Mais c’est surtout de par ses artistes que brille ce Village du Monde. Ce mercredi, c’est Happy Ol’McWeasel qui a ouvert le bal : du punk rock qui crache. Vif, tranchant, efficace. Viennent ensuite les Red Hot Chili Pipers. Attention à la méprise puisqu’il ne s’agit pas du groupe de funk rock américain mais bien d’un quintet écossais jouant du « bagrock », comme ils le nomment. Comptant sur scène une batterie, une caisse claire, une guitare, une basse et trois cornemuses, ces joyeux lurons reprennent des titres mythiques du rock, à leur sauce. Mais loin d’avoir l’air réchauffés, ces derniers prennent un coup de jeune et sont polis à neuf par le travail de réinterprétation fourni... lire plus

The Rapparees éveillent le village du monde

Le village du monde du Paléo festival est particulièrement attendu des visiteurs chaque année pour le lot de surprise qu’il leur réserve. Après l’Asie l’année dernière, on se rapproche de nos contrées avec un village celtique. Hier soir, c’était The Rapparees qui lançait la danse. Au village du monde, le visiteur entre véritablement dans un autre monde, un monde souvent imaginaire pour les plus fantaisistes … mais aussi tout à fait réel pour les plus pragmatiques qui se laissent volontiers guider par le riche choix de bières proposé dans les alentours du dôme. La bière, voilà un élément qui n’est de loin pas indissociable de la musique, car celle-ci reste bien entendu le principal vecteur qui nous transporte dans le monde celtique. Le groupe “The Rapparees” incarne ce regroupement à la perfection: “We love beers”, clament-ils haut et fort une fois entrés en scène. Il est 21h30 sur la pleine de l’Asse, la majorité des festivaliers se pressent déjà devant la grande scène afin de trouver une bonne place pour le concert de Muse. Pendant ce temps, là-haut dans le village du monde, une joyeuse bande d’Irlandais du Nord (ils nous viennent de Belfast), attire une foule de plus en plus nombreuse et la fait danser. Le spectateur quelque peu mauvaise langue pourrait croire qu’un groupe de touristes anglophones s’est égarés du camping pour se retrouver là par hasard sur scène avec une Cardinal à la main (qui doit par ailleurs avoir bien mauvais goût si tentait que l’on ose comparer notre bière locale aux mousses servies dans le monde celtique). Toutefois, il s’agit bien de fabuleux musiciens qui... lire plus

Les tambours de Tokyo

Le dimanche de Paléo est toujours un moment magique et remplit de nostalgie. Pour lui sublimer son côté solennel, cette année, le village du monde accueillait sous le dôme les tambours de Tokyo.

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Un p’tit burger aux saveurs orientales, ça vous tente ?

Comme chaque année, lors de notre entrée au Village du Monde,  à peine le temps de faire quelques pas que déjà nous voilà happés par les odeurs enivrantes flottant dans l’air, des mets et des douceurs venus d’ailleurs… Alors au milieu des momos tibétains, nems, raviolis et beignets asiatiques, sushis de toutes sortes, sans oublier les nouilles chinoises, dans cet univers d’extrême Orient de cette édition 2015, se cache des hamburgers pas comme les autres… Alors, vous prendriez bien un Wakame ? Ou bien le Gangnam ? Bon, alors peut-être le Huasong ? Ou encore le Samourai ?  Commençons par le commencement, mercredi environ 19h00, pluie battante sur la plaine de l’Asse… Mais pourtant, il me faut bien manger un petit quelque chose avant de me mettre à l’abri pour assister aux concerts et mon estomac gargouille… Je suis au Village du Monde et je l’aperçois : “Burger orientaux” écrit sur une petite pancarte… Tiens ça peut être sympa ça, et pas le temps de réfléchir davantage, je fonce sur le stand. À la lecture de la carte des burgers je ne suis pas déçue, j’ai le choix entre des burgers atypiques : du pain au sésame, de la salade wakame et une sauce soja (le Wakame), du pain toujours sésame avec des pousses de bambou et une sauce kawai (le Samourai), un pain Chili cette fois-çi avec de la poudre de cacahouètes et une sauce saté (le Huasong), ou encore du pain au Curry, salade de gingembre et une sauce asiatique (le Gangnam). Sinon, pour les moins téméraires, je constate que de hamburgers plus classiques sont aussi proposés :... lire plus

Un petit tour au Village

Cette année, comme vous le savez sûrement déjà, le village du monde nous fait visiter l’Extrême Orient, que ce soit en passant par la Chine ou le Japon, par la Mongolie ou la Thaïlande, il y en a pour toute l’Asie de l’Est. En y entrant hier à l’heure où tout le monde faisait la queue pour manger, un groupe thaïlandais se produisait sur la scène du Dôme. Parmi une foule relativement espacée mais bien présente, je me faufile vers l’avant pour les observer d’un peu plus près. Ils s’appellent « The Paradise Bangkok Molam International Band » et ce sont cinq hommes. J’avais lu que le « Molam » était une sorte de rock psychédélique des rizières thaïlandaises. Je suis en total découverte. Juste devant moi, quatre femmes magnifiquement bien habillées et maquillées dansent en rythme sur les basses de la musique. Elles portent toutes une robe bustier blanche et sont coiffées d’un gros chignon décoré de fleurs rouges et jaunes. Plusieurs personnes s’arrêtent pour les prendre en photo et se faire prendre en photo avec elles. Je me demande si leur présence a été mandatée par le groupe ou non. Je laisse cette question en stand-by et me contente moi aussi de les photographier. J’observe encore un moment le groupe, l’un des artistes joue d’une sorte d’immense flûte de pan. Je me fais tout de même la réfléxion que je ne sais pas où d’autre j’aurais pu écouter de la musique populaire thaïlandaise comme celle-ci. Et oui, le village du monde est synonyme de découvertes! J’observe les gens autour de moi. Tous ont l’air d’apprécier l’instant, l’ambiance particulière qui émane de... lire plus

Tulegur: un retour aux sources … passant par la Mongolie

Tout festivalier se rendant au village du monde s’attend inévitablement à quelques sonorités différentes des habituelles chansons pop qui tournent en boucle sur les ondes. C’est d’ailleurs là que réside tout le charme de ce fameux village du monde, si cher au Paléo festival. Lorsque je me suis rendu sous le dôme avec l’objectif d’observer d’un peu plus près un groupe du nom de Tulegur, je me suis mis dans de bonnes conditions, faisant preuve de curiosité face à ce duo. En effet, je savais pertinemment que je me lançais dans une drôle d’expérimentation jamais vécue jusque là. Mais peu importe, c’est aussi par là qu’opère le charme de Paléo ! Mon intérêt pour ce concert allait toutefois grandir de plus en plus, car quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’appris, en effectuant quelques recherches, que Tulegur, groupe d’origine mongole, se définissait comme un groupe de “nomad rock”ou de “grunge mongol”. Je me réjouissais dès lors de l’entrée en scène de Gangzi, c’est le nom du chanteur et guitariste, ainsi que de son acolyte Zangcan. Et je ne fus pas déçu. Le plus souvent équipés d’une guitare folk et d’un cajon, habillés à la fois dans une tenue traditionnelle et moderne, les deux compères m’ont vite séduit. Le show commence de manière fort entraînante. Les riffs et le rythme n’ont rien à envier au blues ou au folk et ils se rapprochent parfois même de la country. Imaginez un Bruce Springsteen ou un Johnny Cash sur scène (certaines mimiques de Gangzi rappellent d’ailleurs ces deux figures) chantant en mongol. Lorsque le tempo se fait plus lent, on pourrait... lire plus