Alice Roosevelt, nyonnais, ni niais

Alice Roosevelt, nyonnais, ni niais

Le premier jour de la quarante-deuxième édition de ce grand festival qu’est Paléo se termine. Et il est de bon ton de se rappeler que ce n’est pas toujours par-delà les frontières que les talents se cueillent. Parfois, même pas besoin de dépasser la barrière du canton. C’est du moins avec ce postulat que s’est déroulé à l’espace presse le tout premier concert de cette semaine, avec un produit bien d’chez nous, Alice Roosevelt. Timidité ? Un showcase minimaliste, avec juste ce qu’il faut de place pour se produire avec quatre “morceaux choisis”, voici ce que le groupe nyonnais Alice Roosevelt aura proposé à un panel de journalistes et autres curieux au bar de l’espace presse du festival. Autoproclamé pop-rock éthéré, c’est en effet un rock aérien qui sort des deux guitares et une basse de ces jeunes hommes, bien vite complété par la voix du chanteur. Envolées dans les morceaux et effets de pédale avec une touchante note de retenue auront suffit à mouvoir le petit public présent, visiblement conquis. Environ une demi-heure de spectacle plus tard, voici que le lead temporise, en invitant les plus intéressés à venir au vrai concert se déroulant quelques trois heures plus tard. Le masque tombe Et voici que les quelques trois heures plus tard ne sont plus. Sur la scène du Club Tent, le groupe se lance. Le public, présent, répond sans fioriture à l’énergie dégagée par le groupe, bridée en effet par le peu d’espace mis à disposition. À un show d’une durée doublée se rajoute une prise de position sur la scène et la complicité entre les membres semble là....