Ancien étudiant en musicologie, le festival le présente comme un véritable “maestro”. Fakear nous explique qu’il n’avait pas d’excuse puisque ses parents sont tous les deux professeurs de musique. Le jeune français donnait d’ailleurs un workshop sur les machines et les instruments au Petit Palais avant son concert au Lab hier.

Fakear nous explique la vision qu’on a des artistes de musique électronique en France de nos jours. On les classe dans des cases, soit DJ de “club” soit artiste complet et plus populaire, comme C2C. Ce qu’il cherche à faire c’est le pont entre ces deux catégories. A la fois une carrière un peu pop mais avec des influences variées et en réussissant à faire danser le public également. Il nous parle aussi des trois configurations possibles de Fakear sur scène: un simple DJ set, où il se contente, et je cite, “de passer des morceaux en buvant des bières”, soit solo, comme hier soir au Lab, où il fait toute la scénographie en live, ou bien il joue tout avec ses musiciens.

On retiendra que le Lab était plein à craquer hier dès le premier concert de la soirée, soit Fakear. Même le podium pro était bien rempli. Nous avons même eu le droit à un magnifique duo final entre Fakear et Rae Morris pour clôturer la soirée en beauté. Les journalistes sont restés tout le concert et ont écouté attentivement le jeune talent. Sans râler, sans papoter, bel exploit!

Pour bien terminer l’interview, Fakear a accepté de relever le défi lancé par Salut C’est Cool, appeler un de ses proches et lui demander de raconter son dernier rêve. Bien évidemment quand on lui tend un téléphone, c’est le numéro de sa maman que Théo compose par coeur.

Ecoutez l’interview ainsi que le défi téléphonique ci-dessous.

 

 

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